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DPE 2026 : comment sécuriser votre projet immobilier face aux nouvelles règles

Retour à l'accueilPublié le 28 août 2025
DPE 2026 : comment sécuriser votre projet immobilier face aux nouvelles règles

Le DPE change en 2026 : ce qui va bouleverser l’immobilier

À l’aube de 2026, un changement notable va affecter le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Dès le 1er janvier, la manière de convertir la consommation d’électricité dans le calcul du DPE sera modifiée : le coefficient retenu passera de 2,3 à 1,9. Cette évolution, destinée à mieux correspondre aux orientations européennes, intervient après un précédent ajustement en 2020 prenant en compte la progression des énergies renouvelables en France.

Des conséquences concrètes pour les logements et leurs propriétaires

Derrière cet aspect technique, les effets seront nombreux pour les biens immobiliers :

  • Les habitations utilisant l’électricité comme source principale de chauffage verront leur note de performance énergétique s’améliorer, souvent sans qu’aucune rénovation n’ait été réalisée.
  • Environ 850 000 logements ne seront plus catégorisés “passoires thermiques”, simplement en raison de la révision du calcul, et non grâce à une meilleure efficacité réelle.
  • Cette réforme risque de concentrer l’intérêt autour de l’électricité, au détriment d’autres solutions vertueuses comme les systèmes hybrides, les chaudières utilisant des énergies renouvelables ou les réseaux connectés d’eau chaude.
  • Il devient plus difficile de lier la classification DPE à la réalité des factures d’énergie, car le mode de calcul s’éloigne de la consommation finale effectivement payée par les ménages.
  • Pour les propriétaires bailleurs, voir leur logement changer de classe DPE sans travaux pourrait réduire la motivation à investir dans l’amélioration énergétique, ralentissant la dynamique de rénovation observée ces dernières années.

Le secteur du bâtiment s’interroge sur la nouvelle donne

Du côté des professionnels, certaines inquiétudes émergent. Les artisans qui investissent dans des rénovations globales et performantes pourraient se trouver pénalisés, car la valorisation de ces efforts difficiles sera moins lisible. De plus, les repères des ménages risquent de se brouiller, alors que la stratégie climatique nationale exige une trajectoire claire pour réduire les émissions du parc immobilier.

Des organisations comme la CAPEB s’inquiètent de voir cette évolution fragiliser la cohérence et la stabilité nécessaires pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par la France. Un DPE fiable, transparent et équitable demeure essentiel pour orienter efficacement les investissements dans la rénovation énergétique.

Comment sécuriser vos projets dans ce contexte incertain ?

Face à ces changements, il est primordial de rester informé et de s’entourer de professionnels compétents pour vos projets immobiliers. Avant toute acquisition ou mise en location, il convient d’analyser précisément le nouveau classement DPE à partir de 2026, tout en gardant à l’esprit que cette évolution ne reflètera pas nécessairement les économies réelles sur les factures d’énergie.

Pour garantir la valorisation et la performance de votre bien à long terme, il est préférable de privilégier des travaux d’amélioration énergétique intégrés et performants, au-delà de la simple optimisation du classement DPE. Enfin, suivez de près les évolutions réglementaires et sollicitez l’expertise de spécialistes pour sécuriser et pérenniser votre investissement.

En résumé

La réforme du DPE prévue pour 2026 va modifier les règles du jeu immobilier. Si certains logements verront leur note s’améliorer “sur le papier”, la vigilance reste de mise afin de viser des rénovations véritables et durables. L’accompagnement par des professionnels fiables s’avère plus que jamais essentiel pour prendre les bonnes décisions, tant pour les particuliers que les professionnels.

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